“Vivant”, “chaleureux”, “naturel”, autant de qualificatifs associés au bois, matériau qui revient en force sur le devant de la scène. Phénomène de mode ou tendance de fond ? Qu’en penser ? A l’heure où les nouvelles exigences posées par la qualité environnementale des bâtiments et le développement durable nécessitent de reconsidérer l’acte de construire, faut-il se laisser séduire ?
Le bardage souvent le point sensible pour les constructions bois …faut il le protéger, le laisser griser ? quelle essence de bois choisir ? Massif ,reconstitué, laqué le choix est parfois difficile pour le client , voila quelques piste .
- Durabilité des essences
Afin de déterminer la classe d’emploi, il faut d’abord identifier les conditions d’exposition pour ensuite choisir une conception de bardage adaptée et ce, pour une durée de vie attendue. Pour ce faire, il est possible de retenir un bois purgé d’aubier, dont le duramen est naturellement durable. Le bois peut également faire l’objet d’un traitement de préservation qui lui confère cette compatibilité en valorisant les aubiers (dans la mesure où ceux-ci sont imprégnables). Concernant le risque vis-à-vis des insectes (termites, capricornes…), la démarche de protection est la même que pour le risque fongique : après identification du risque pour l’ouvrage considéré, on retient une solution technique résistante, soit par le biais de la durabilité naturelle de l’essence, soit par le traitement de préservation conférant au bois la résistance nécessaire en valorisant les aubiers. De façon pratique, dans la plupart des cas, lorsqu’un traitement de préservation est choisi, il assure les fonctions fongicides et insecticides (CNDB)
2. Type de pose

3.Finition
La gamme de produits de finition est très variée et il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. On les classe en quatre familles : les saturateurs, lasures,
peintures, et vernis. Ces derniers sont les moins utilisés car ils induisent des intervalles réguliers d’entretien.
Lasure, peinture ou saturateur ?
Le choix du type de finition dépend de l’effet recherché.Les lasures forment un film transparent ou semitransparent laissant visible la texture et la teinte du
bois. La transparence est fonction des pigments qui protègent le bois des rayons UV. Plus il y a de pigments, plus le bois est protégé du rayonnement UV.
Quant aux peintures, elles font disparaître la texture et la couleur du bois par un film opaque,fortement pigmenté, généralement d’aspect satiné. Il est indispensable d’utiliser des peintures microporeuses, c’est-à-dire perméable à la vapeur d’eau en phase d’assèchement.Il est également judicieux de vérifier la compatibilité entre l’essence choisie et le produit de finition,étant donné que certaines essences comme le
western red cedar, le chêne, le châtaignier sont acides, d’autres essences présentent des tanins ou des anti-oxydants.Les saturateurs donnent provisoirement à la surface
du bois un aspect brun, gris ou coloré selon la teinte choisie. Ils agissent comme des teintures en imprégnant la fibre du bois. Il est préconisé de
renouveler l’application fréquemment.Brut de sciage, brossé ou raboté ?
Les surfaces brutes de sciage, rabotées ou brossées apportent des aspects différents qui peuvent être appréciés lorsque le bois est laissé sans finition.Au contraire, si une finition est choisie, la préparation de surface la plus appropriée est, partant d’une
surface rabotée, d’effectuer plusieurs ponçages successifs pour améliorer l’adhésion de la finition.Dans le cas de finition aqueuse, après application de la première couche, il sera nécessaire de rabattre les fibres du bois par un léger égrenage.Chaque aspect de surface est d’ailleurs très longuement travaillé par chaque industriel fabriquant
des éléments de bardage finis en atelier. Les progrès sur la durabilité de certains bardages finis sont conséquents.
